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    Aujourd'hui je me lance et je demande à mon Amour l'autorisation d'utiliser certaines photos pour raconter un passage de notre vie.

    Nous sommes en couple avec Arnaud depuis bientôt six très belles années. Tout au long de chacun de ces jours, nous avons appris à nous connaître, nous nous sommes lentement apprivoisés en passant nos  week-ends ensemble, puis quelques jours de plus au fur et à mesure.

    Les semaines passaient et chaque fois nous découvrions de nouvelles passions, de nouveaux point communs.

    Je le redis peut être mais nous sommes assez semblables Arnaud et moi. Finalement assez solitaires, pour ne pas dévoiler nos jardins secrets dès notre rencontre, ne rien précipiter. Nous aimions de plus en plus être ensembles. Arnaud redécouvrait le plaisir simple de trouver quelqu'un à la maison le soir quand il rentrait du travail. Notre vie se construisait doucement avec tendresse et surtout beaucoup d'amour.

    Mais comme vous le savez tous la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Oh non !

    C'était en 2009.

    C'était une semaine où je passais plus de temps que d'habitude chez Arnaud. Très exactement le 15 avril 2009.

    Arnaud remplissait un contrat sur Toulon auprès de la DCNS. Sur les coups de 15h30, alors que je suis tranquillement à la maison à l'attendre, il rentre tôt mais je ne suis pas surprise par cet horaire sommes toute assez normal quand il est à Toulon.

    Il a le sourcil froncé, ne parle pas beaucoup, se met à l'aise. Bon je le pense de mauvaise humeur, il a sûrement un problème technique qui le tarabuste. Arnaud est ingénieur informaticien.

    Il vient s'installer à mes côtés, il ne décoche pas un mot. Pour nouer le contact je lui demande s'il veut un café. Il me répond à peine mais c'est oui. Je lui prépare sa boisson et revient sur le canapé. Que ce passe-t-il ? Il n'est pas coutumier pour lui d'être aussi fermé.

    Mais Arnaud est une personne qu'il ne faut surtout pas brusquer. Il faut le laisser venir. Ce qu'il ne tarde pas à faire.

    Il avale une gorgée de café en grimaçant. Je pense avoir oublié de mettre du sucre et je lui demande si tel est le cas. Il ne me répond pas.

    Il se tourne vers moi et me montre sa langue..... Elle est totalement bleue, gonflée et blessée.....!

    Je comprend enfin. Le malaise est revenu. Et visiblement violent. Oui Arnaud n'allait pas bien. Il avait parfois comme des absences, qui le plongaient dans une sorte d'autre dimension, avec des hallucinations olfactives, sonores. Et parfois, en fait de plus en plus, il perdait connaissance.

    Il refusait d'aller chez le médecin, mettant tout celà sur le compte de la fatigue. Ce qui semblait correspondre en plus. Mais là nous appelons SOS Médecin, car il souffre terriblement de sa langue tuméfiée de s'être mordu durant le malaise.

    Un médecin, une femme sèche et peu amène, arrive. Arrêt d'un jour, rien de bien particulier, elle lui dit juste que s'il ne veut pas plus consulter, finalement qu'il reste ce n'est pas son problème.

    Je m'inquiète de plus en plus. Je m'en ouvre à ma famille et par chance dans notre entourage, il y avait le fils d'un médecin. Je prends rendez-vous pour le lundi.

    Nous passons le week-end tranquillement, entre pause tendresse, boissons tièdes et soupes pour mon Amour.

    Son moral est bon, il a retrouvé le sourire.

    Le lundi arrive, nous rencontrons Marc, le docteur, et Béatrice, son épouse. Nous sommes sous le charme de leur gentillesse et leur envie de nous aider. Premier médicament pour calmer mon bonhomme et sa fatigue et surtout premier IRM d'une longue série. Il nous envoit chez un confrère neurologue avec les clichés.

    Le premier diagnostic tombe : cysticercose. Un nom bizarre pour une pathologie non moins bizarre. Il faut à ce stade que je vous dise que mon Amour est un ancien marin, en surface et en sous-marinade. Il a fait les îles où entre autre les personnes peuvent attraper le tégnia. Et la cysticercose est pour simplifier, une larve de tégnia que se loge dans le cerveau et évolue. Une sorte de parasitose. Le neuro nous rassure, ce n'est rien du tout.

    Que nenni ! Je me renseigne sur internet et là je découvre que cette saleté peut tuer Arnaud en un rien de temps ! J'ai peur mais ne le montre pas. Je cherche, fouine pour en apprendre plus. Entre temps, le neuro avait (nous avait il dit) envoyé l'irm à Marseille pour une confirmation de diagnostic. Une semaine, deux, trois passent rien, pas de nouvelles. J'appelle tous les deux jours, je commence à lasser les secrétaires du neuro. Je le sens mais je m'en moque, j'insiste.

    Les jours passent, les réponses restent vagues. Un jour fatiguée de ne pas savoir, je me déplace entre midi et deux chez ce médecin. J'essaie de savoir où est l'irm, je dis que nous pouvons même aller la récupérer à Marseille.

    Mais je sens du flou, j'insiste, Arnaud doit partir en Bretagne pour voir sa fille qui part bientôt à Tahiti pour deux longues années. Je commence à m'énverver car je commence à comprendre qu'on me mène en bâteau. A ce moment je deviens plus agressive et j'exige de voir le toubib, je menace de faire le siège, quitte à me faire embarquer par la police.

    Discrètement, une secrétaire finit par me dire qu'il ne sortirait pas de son bureau tant que je serais là. Mon insistance est donc vaine et je ne veux pas bloquer la situation.

    Je pars, je craque, je pleure. Je n'avais pas remarqué une autre patiente, qui avait tout vu et m'attendait  dans la cage d'escalier.

    Elle a la douceur, et les mots pour me consoler, elle m'accompagne un peu sur mon chemin et me quitte en me faisant un bisous et me conseille de changer de neuro, elle aussi n'est pas satisfaite.

    Elle m'a redonné de la force. Dans la foulée je vais voir Marc, le généraliste. Béatrice me rassure et ils me disent " on ne travaille pas cette après-midi, mais on s'occupe de toi, promis tu vas avoir une réponse".

    Les malaises sont toujours là, les foutues abscences se mutiplient. Arnaud est en arrêt depuis deux mois, il est fatigué et surtout la route qu'il fait pour aller travailler devient un véritable danger.

    Le lendemain de ma visite chez Marc, il est un peu plus de 19h00, le téléphone sonne. Il nous rappelle, nous avons rendez-vous de toute urgence le lendemain dès 07h00 du matin aux urgences de l'hôpital Sainte Anne à Toulon. Je ne vous raconte pas la nuit que nous avons passé.

    L'heure approche, nous nous sommes levés sans bruit, peu de paroles, l'angoisse monte.

    A notre arrivée aux urgences, des personnes avec le sourire nous attendent. Je fais les formalités d'usage. Bureau des entrées, carte vitale....! On nous appelle, il nous faut monter dans le service de neurologie. Une chambre est prévue pour Arnaud. L'attente commence, interminable nous semble-t-il. Puis un brancardier arrive. Arnaud va passer une nouvelle IRM. J'attends, je commence à mordiller mes ongles. Celà ne m'était plus arrivé depuis si longtemps. Il remonte, il a aussi fait une radio traditionnelle, prise de sang, etc...!

     

    Morceau de notre passé

    Morceau de notre passé

     

    Mais celà ne suffit pas, il faut aussi faire une ponction lombaire. Arnaud a peur, mais il tient le coup. Puis la ponction, douloureuse, il souffre. 

    Bientôt une cohorte de médecin arrive, dont le Dr Alla, que je connais, il s'occupe déjà de mon père. Il s'assoit près de nous, nous informe qu'il réfute le premier diagnostic. Pas de parasite, mais à la place....OLIGODENDOGLIOME. Le couperet tombe : tumeur cérébrale...il faut opérer, Arnaud à une heure pour se décider. On nous présente le chirurgien qui interviendra....enfin si le patient est d'accord. La tumeur est rare, peu connue.

    Mon coeur s'emballe, un voile noir passe devant mes yeux. Non secoue toi, tu ne peux pas flancher, arrête de penser...garder les idées claires. Ne rien laisser paraître de la terreur qui m'étreint alors.

    Je ne pense qu'à lui : l'homme que j'aime, celui qui m'a montré que l'amour vrai entre deux être existe. Je me tends vers lui pour lui montrer mon soutien, je suis là, il peut s'accrocher à ma main aussi fort et encore plus qu'il ne le fait déjà.

    On nous explique en quoi consiste l'intervention, on nous laisse prendre la décision, ils reviendront dans une heure. Une heure, une vie !

    Ils n'ont pas le temps de sortir, LA décision est prise : on opère. Arnaud doit cependant rester à l'hôpital, une autre ponction est prévue le lendemain. Je file en ville, lui acheter le nécessaire pour son séjour. Un pyjama pratique, gant, rasoir, pantoufle, eau de cologne pour la fraîcheur, etc....Je tremble, je croise mon amie Laure, qui attend alors sa petite princesse qui grandit en son sein, je craque. Elle et Fabrice m'empêche de m'écrouler au sol. Je me ressaisie, elle me rassure et m'embrasse, "on est là, si tu as besoin appelle". J'ai remis mon masque, je retourne vers mon Amour.

    Je passe la soirée avec lui et à 20h00 je le quitte à contre coeur, les infirmières m'ordonnent d'aller prendre du repos. Je suis là depuis le petit matin. Plus rien n'a de goût.

    Je rentre à la maison, chez mes parents, je n'ai pas le courage de me retrouver seule chez nous, sans Arnaud. Et j'ai tellement peur. J'ai envie de hurler.

    Dès lors les jours ont déboulé à une allure de folie. Nous informons les parents d'Arnaud, il ne va pas pouvoir venir, Manon doit venir de toute urgence à Toulon, elle est à bordeaux.

    Elle ne pourra passer que trois jours avec son papa, elle s'en va  en polynésie, et Arnaud se fait opérer la semaine suivante. Il entre à l'hôpital le 21 juillet 2009, le 22 nouvelle IRM pour situer au mieux la tumeur et préparer l'opération. Le Docteur Le Bihan son chirurgien est conscient de notre peur, il nous explique, nous rassure.

    Le 22, on prépare les derniers examens, la machine est en marche. Je reste avec Arnaud le plus possible, on s'accroche l'un à l'autre, il est courageux et ne veut pas que je m'inquiète...impossible !

    Nuit chez papa et maman, tout le monde m'appelle, vient me voir pour me donner cette énergie qui me booste, me fait tenir. Je ne ferme pas l'oeil de la nuit. Au petit matin je sors du lit, maman, elle aussi tellement inquiète et consciente du moindre de mes geste, a déjà fait un café qui sent si bon. Elle me serre dans ces bras, elle est triste. Dernière gorgée, je pars, même si les infirmières ont refusé que je vienne le plus tôt possible, je ne peux pas rester tranquillement à la maison.

    Je passe avant acheter une surprise à Arnaud, je lui donnerai à son réveil quand il sera bien.

    10h00, je tourne en rond dans sa chambre, la 2069, que j'ai trouvé vide à mon arrivée. Il est au bloc depuis 07h00 du matin. Je lis cette revue dont je ne vois même pas les pages. Je creuse presque un sillon entre la chambre et le couloir.

    Morceau de notre passé

    12h00, rien, toujours rien, pas de nouvelles, c'est long, mais bon je me dis que c'est normal. Mais je guette le moindre bruit dans le service de neurochirurgie, qui est si calme. J'essaie de sourire aux personnes qui me regardent en passant, les infirmières ont je crois instauré un genre de tour de garde pour voir discrètement si je tiens le coup. Elles ont cette habitude.

    13h00, j'ai mal au ventre, la nausée arrive. Non pas encore, pas les idées noires...!!!

    14h00.....

    14h30, il y a du mouvement dans le couloir, on s'active, je n'ose pas imaginer ce que j'entends.......!!!

    Un lit, et dessus bavardant comme jamais, Arnaud. Un énorme pansement orne sa tête, et il parle parle. Il me voit, me demande si ça va.

    On me demande de rester hors de la chambre le temps de l'installer, de mettre les perfs en place. Il est là, il est vivant. La porte s'ouvre, je peux le rejoindre.

    Morceau de notre passé

     

    Il me demande de prendre des photos, je vous les dévoile aujourd'hui.

    Ces photos sont toujours douloureuses à voir mais elles sont aussi le

    symbole de beaucoup de choses.

    Morceau de notre passé


     

    Un baiser, deux mains qui s'attrappent et ne se lâchent plus. Il me remercie d'être là ! Et il parle parle encore....il n'arrêtera pas jusqu'au soir. Je ne veux pas le laisser, mais encore une fois les infirmières me chassent avec douceur mais fermement, allez vous reposer, vous n'allez pas tenir le coup si vous continuez ainsi.

    Elles ont raison, mais dès que j'arrive chez mes parents j'appelle pour savoir si tout va bien....!

    Arnaud  a passé 6 jours à l'hôpital. Hormis quelques violents maux de tête, il se remettait bien. Je n'attendais qu'une chose, le rejoindre chaque jour.

    Morceau de notre passé

     

     

    Morceau de notre passé

      Il va bien et garde le sens de l'humour (photos du jour de son opération...incroyable !)

     

    Morceau de notre passé

    La fatigue s'installe, les hématomes aussi !

     

    Morceau de notre passé

     

    Morceau de notre passéMorceau de notre passé

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    Dernier pansement avant la sortie, c'est la première fois que je vois son crâne sans rien, l'infirmière s'inquiète de me voir le regarder, c'est souvent un choc, car on prend la mesure de ce qui a été fait.


    Morceau de notre passé

     

    Morceau de notre passé

    Le voilà à présent Pirate de la Vie !

    Morceau de notre passé

    Il s'en est suivi de très très longs mois de chimiothérapie, un nouveau traitement qui fort heureusement se prenait à domicile.

    Je me rappelle, la pharmacie de l'hôpital Font-pré qui délivrait chaque mois les produits, la gentillesse de la pharmacienne avec laquelle j'avais pris l'habitude de discuter. Elle demandait des nouvelles, et trouvait formidable l'amour qui nous unissait avec Arnaud. Elle nous trouvait forts.

    Le plus fort c'est Arnaud. Il s'est battu comme un lion, il a fait face à la maladie et cette saleté qui malgré tout n'avait pas été enlevé, trop proche du nerf optique. L'opération n'avait permis qu'une biopsie. L'anapath avait parlé (analyse de la biopsie) : tumeur bénigne. Mais rare donc aucun recul, pas d'info sur l'évolution à prévoir.

    17 mois. C'est le temps qu'à duré le combat. Pas toujours facile, loin s'en faut. Les larmes, la peur...je ne dormais plus, je surveillait le sommeil d'Arnaud. Le matin je remerciais le ciel de le voir se réveiller.

    Nous avons vécu comme en dehors du temps pendant tout ce temps. L'ennemi était tapis là dans un coin, nous l'avons observé et traqué sans merci.

    15 juillet 2011, au réveil, un spasme, un long râle rauque sort de sa gorge son bras gauche se tort et se crispe au dessus de sa tête, il est pris d'une violente crise d'épilepsie, il est bleu, sa respiration s'arrête. Je saute du lit, je vais me saisir du téléphone, vite les pompiers. Je pense que je le perd, là, maintenant, après toute cette lutte. Au téléphone le médecin des urgences me dit de me calmer de respirer, je dois le mettre en PLS (position latérale de sécurité) rien à faire qu'à attendre les pompiers. Arnaud commence à peine à émerger, il voit trois hommes dans notre chambre, il ne comprend pas...

    Dernière grosse alerte....!

    Puis le 10 septembre 2011, nous nous marions, entourés des personnes qui comptent vraiment pour nous.

     

    Morceau de notre passé


    Et aujourd'hui nous sommes toujours là. Arnaud est en rémission depuis un an. Nous l'avions appris 9 jours après notre mariage.

    Nous profitons de la vie et nous sommes heureux.

    Ce message est bien long et je ne sais pas si vous aurez eu le courage de le lire en entier. J'ai souhaité partager avec vous une partie de ces instants si douloureux encore, pour vous dire qu'il faut toujours croire en son étoile. Dans les moments les plus sombres il y a cette petite dose d'espoir qui vient vers vous sous telle ou telle forme, acceptez là.

    Je voulais en profiter pour dire un immense Merci à toutes les personnes qui nous ont épaulé, soutenu durant toute cette période. Vous nous êtes tous très précieux et la reconnaissance que nous éprouvons est immense.

    Contre vent et marée, tu as lutté mon Amour, et tu nous a  mené vers cette vie qui est la nôtre aujourd'hui. J'admire ta force de caractère, ta détermination à lutter et vaincre, ton courage sans fin. Je connais aussi cette fragilité qui te rend si spécial à mes yeux. Tu es un homme admirable ne l'oublie jamais.

    Mon Amour, mon trésor, mon Ange, mon époux. Je t'Aime.

     

     

     

    Morceau de notre passé

     

     

    Morceau de notre passé

     

     


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  • Nous sommes mercredi et vous avez peut être prévu ce week-end une soirée entre amis avec à coup sûr un apéro.

    J'aime bien préparer des petites choses à grignoter sur le pouce à l'occasion des apéros dînatoires que nous faisons, et je vais vous présenter une petite idée qui a obtenu un vrai succès.

    Elle complètera très bien les petites pissaladières express que je vous ai déjà présenté dans un de mes articles.

     

    Mini tarte à la tapenade et basilic

    • 1 pâte brisée
    • 250 gr d'olives vertes dénoyautées
    • de l'aïl (frais ou déshydraté)
    • de l'huile d'olive
    • des feuilles de basilic
    • 2 tomates un peu ferme
    • Du persil
    • Sel

    La base de cette recette toute facile est....vous l'aurez deviné, une tapenade d'olives vertes. Donc allez-y joyeusement et mixez les olives avec l'aïl, le persil, de l'huile d'olive. La recette de la tapenade est bien sûr très très simplifiée. Je vous donnerai un jour, si elle le veut bien (les chefs ne dévoilant jamais leur secret) la recette de la tapenade de ma soeur Leïla. A ce damner je vous le jure.

    Bon revenons à mes petites tartes. Déroulez la pâte brisée, et à l'aide soit d'un emporte pièce ou d'un verre retourné, découpez des petits ronds.

    Tapissez de préparation aux olives déposez une rondelle de tomate par dessus et chapeautez d'une demie feuille de basilic. C'est prêt pour passer au four.

    Je vous conseille une cuisson à 180° jusqu'à ce que la pâte soit légèrement colorée. Un filet d'huile d'olive et encore cinq minutes dans le four éteint.

    Il ne reste qu'à dresser dans une jolie assiette et hop vous servez avec s'il en reste de la tapenade.

     

    Deux temps...trois mouvements !

     

     

    Deux temps...trois mouvements !

     

     

     

    Deux temps...trois mouvements !

     

     

    Deux temps...trois mouvements !

     

     

     

     

     

    Deux temps...trois mouvements !Deux temps...trois mouvements !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A très bientôt les amis pour un autre billet gourmand.

     

    Deux temps...trois mouvements !

     

     

     

     

     


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  • Il y a quelques semaines, nous avons eu le grand plaisir de recevoir nos amis Patricia et Christophe et fait très important, ils étaient cette fois accompagnés de leur fils Juan. Nous avons bien sûr et comme toujours passé une excellente soirée, même si le lendemain Arnaud travaillait et Christophe préparait encore un voyage qui était imminent.

    J'ai préparé pour cette soirée un apéro amélioré et je vais vous donner une petite idée simple, et très légère.

     

    Mes petits éventails fraîcheur

    • Des galettes de riz
    • 2 pavés de saumon crus
    • 1 poivrons rouge
    • 1/2 concombre
    • Graines de sésame
    • 2 c à s de sauce soja
    • 1 jus de citron vert
    • Quelque feuilles de laitue Iceberg
    • Un bol d'eau bien chaude

    Le plus long consiste à nettoyer et surtout découper le poivron et le concombre en petits bâtonnets. Réservez au frais.

    Détailler les pavés de saumon en allumettes pas trop épaisses. Les mettre à mariner au réfrigérateur environ une heure avec le jus de citron, la sauce soja, et les graines de sésames.

    Une fois l'heure passée, il ne vous reste qu'à "monter" les nems. Pour cela passer la galette de riz dans l'eau chaude pour la ramollir, puis disposer dessus une petite feuille de salade, un bâtonnet de poivron et un de concombre, deux morceaux de saumon mariné.

    Pour fermer votre petit éventail, repliez le bord inférieur (sous les ingrédients déjà posés) et chacun des deux bords. Je n'ai pas essayer de plier en prenant soin de ne pas faire de petites vagues, mais le côté un peu "comme ça vient" donne un joli résultat, et surtout vous n'y passerez pas trois heures.

    Accompagnez d'une sauce pour nem du commerce agrémentée d'un jus de citron ou pourquoi pas d'orange.

     

    Régalez-vous, comme l'on fait  Juan, Patricia et Christophe.


    Je le nem beaucoup...!Un format de galette bien pratique, achetées dans un

    petit supermarché asiatique de la ville


     

    Je le nem beaucoup...!


     

    Je le nem très fort...! Je le nem très fort...!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je le nem très fort...!

     

     

     

     

     

     

     

    Je vous donnerai d'ici peu une autre version de nem qui je le pense vous plaira aussi.

    Ce sera une recette plus complète avec plus d'ingrédients.

     

     

    Je le nem très fort...!


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  • Au mois d'août nous nous sommes rassemblés pour fêter comme il se doit la fête de l'Aïd. A cette occasion, j'ai rejoint maman et ma soeur Leila pour pouvoir endosser mon tablier d'aide cuisinier. Maman pour ce jour spécial avait décidé de nous préparer un délicieux couscous. Est-il nécessaire de préciser délicieux, un couscous de ma mère ne peut être qu'ainsi...comme toute sa cuisine d'ailleurs.

    Après quelques heures de cuisson méticuleuse et patiente, une graine légère et parfumée par l'huile d'olive trônait sur le plan de travail. Je ne donnerai pas tous les secrets de Maman, mais je vous assure que les assiettes sont revenues aussi vide qu'on puisse l'imaginer.

    Allez quelques photos pour retracer cette très belle journée.

     

    Maman nous présente la graine de son aérien couscous

     

    Aïd 2012Aïd 2012

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Inaya en a profité pour prendre la pause dans sa jolie robe couleur du soleil

     

     

    Aïd 2012

     

    Aïd 2012

     

     

     

     

     

    Une petite pause tendresse avec papa et maman

    fait toujours du bien

     

    Aïd 2012

     

    Aïd 2012

     

     

     

    Adam, Nina et Madya avec Maman

    une belle photo avec le soleil pour invité

     

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    Aïd 2012

     

    Clarisse (à droite), l'infirmière de mon Papa et

    Leïla pour un petit moment important

    et plein de sourires.

     

    Aïd 2012

     

     

     

     

    Aïd 2012

     

    La star du jour...le couscous

    qui ce jour était en compagnie du poulet

     

    Aïd 2012

     

    Aïd 2012

     

    Sans oublier les gâteaux faits maison

    Aïd 2012

     

    Aïd 2012

    Tout le monde se régale et discute

     

    Aïd 2012

     

                                               

    Aïd 2012Nous étions là aussi

     

     

     

     

     

    Aïd 2012

     

     

     

     

    Aïd 2012Aïd 2012

    Aïd 2012

     

    De beaux dessins au creux de la main

     

    Aïd 2012Et mon bel amour qui débute en dessin manuel

    au henné.

    Il s'est fait un petit robot...quoi de plus normal

    pour un nono...!!!!

    Aïd 2012

    Nous avons clôturé cette journée par de gros bisous et chacun de nous est rentré

    dans son logis le coeur plein de joie.

    Merci Maman et Papa, je vous aime très fort.

     

     


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  • Je viens de fêter mon anniversaire et l'une de mes soeurs m'a offert de nouvelles verrinnes que je me suis empressée d'inaugurer.

    J'avais déjà en tête depuis quelque temps de faire quelque chose avec de la betterave. C'est chose faite en deux temps, trois mouvements.

    Comme bien souvent dans mes recettes, j'improvise totalement au niveau des quantités en fonction du nombre de personnes qui la dégusteront. En l'occurence nous étions uniquement Arnaud, mon Amour chéri, et moi.

    Laissez-moi vous présenter la

     

    DOUCEUR A LA BETTERAVE

    • 2 Betteraves
    • 2 1/2 c à soupe de mayonnaise
    • 1 c à soupe de jus de citron
    • de l'ail (même déshydraté)
    • 1 1/2 c à soupe de vinaigre
    • Sel, persil.

    La réalisation de cette petite recette est vraiment un jeu d'enfant. Commencez par râper très finement vos betteraves. Conservez aussi le jus de betterave que vous aurez dans le récipient. Ajouter tous les ingrédients en terminant par le vinaigre afin de le doser au plus juste pour qu'il apporte la petite touche finale d'acidité nécessaire. Bien mélanger le tout et mettez au réfrigérateur pendant une heure pour laisser tous les ingrédients mariner tranquillement.


     

    Ma mousse toute bête...

     

    Ma mousse toute bête...

     

    Ma mousse toute bête...



    Quelques petits conseils en attendant :

    Utiliser un récipient hermétique pouvant aller au froid pour la recette.

    Doser l'ail en deux temps pour en rajouter après la pause au frais.

    Je ne pense pas que l'apport de poivre en plus soit utile, l'ail va apporter le "piquant" qu'il faut.


     

    Ma mousse toute bête...

    Au bout d'une heure sortez votre préparation, ajustez les saveurs selon votre goût et présentez à votre convenance. Dans une verrinne, sur des toasts grillés ou pourquoi pas des petits choux.

    De mon côté c'est la présentation en verrinne et j'ai accompagné d'une salade verte et de tranche de pain de campagne grillées.


    Ma mousse toute bête...


    La deuxième verrinne était faite d'une salade de pâte avec au fond une purée d'aubergine et tomates séchées


     

    Ma mousse toute bête...




     


    Je vous souhaite de prendre autant de plaisir que nous et un bon appétit.


     

     

     


     


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